Je sens l’appui léger de l’air sur ma peau, j’ai soif d’ouvrir
les fenêtres qui me séparent du ciel, des arbres et des vastes rues. J’ai soif
de voir la magie de la lumière à l’aube, de respirer les fleurs du jardin, les
herbes fraîches, de toucher la terre avec mes pieds.
Nous sommes entourés de présences – maisons, arbres, plantes – qui nous rappellent l’impermanence mais
aussi l’union, la proximité mais aussi la distance, le visible mais aussi l’invisible.
L’ici est un tourbillon d’intensités
qui nous appellent, et à travers lequel nous approchons l’inaccessible, et
sommes portés au-delà de l’interface avec le monde ; au-delà de ce qui est
bienveillance et violence.
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