14/05/2011

violence

Dans la vie, il arrive un moment de violence où tout est mis en doute : un mariage qu’on a fait, une amitié, un chemin de carrière… Ce doute grandit grandit jusqu’à ouvrir un trou béant d’incertitudes, de solitude. Marguerite Duras est là, au fond de ce trou à la sortie du coma en 1988. En retrait à Trouville, elle se demande "quoi faire de cette solitude ?". Écrire, l’écriture nue, sèche, terrible, crier sans voix. Écrire pour surmonter ; crier pour attraper le fil d’un lien, l’amour fait de paroles. Une Marguerite Duras violemment vraie, touchante dans cette vidéo de l’INA. Écrire, dit-elle, pour se sauver.

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Ailleurs, aujourd'hui, Daniel Sibony donne à penser une autre violence brûlante :  celle faite aux jeunes.


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