07/09/2011

7 septembre

Deux jours et demi durant – pas en entier, il est vrai – j’étais seule, et déjà je suis sinon transformée, en voie de l’être. Le fait d’être seule a un pouvoir sur moi, infaillible. Mon intérieur se dissout (lentement pour le moment) et s’étire pour laisser passer quelque chose d’étrange, de plus profond. Un petit ordre commence à s'aménager dans mon intimité, et je n’ai pas besoin de me presser ; ce qui est difficile à supporter c’est le désordre des sensations.

Il suffit de regarder « le désordre » du monde autour (les médias nous gavent des informations), pour être plein d’orgueil au moment de trouver un peu d’ordre intérieur. Mais gare au rire qui risque de faire sauter en mille morceaux cet ordre éphémère. Allez voir le dernier billet de blog par Pierre Assouline… « finies les lacaneries ! » chez Seuil.. et vous rirez. 


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