24/07/2011

24 Tours

On ne retrouve jamais les personnes comme on les avait quittées. J’ai souvent cette impression après une séparation. Enfant déjà, au retour des vacances, lorsque je retrouvais mes copines, je les trouvais changées. Il me fallait un temps pour qu’elles me redeviennent familières, un temps pour que je les reconnaisse et que je leur parle. Les vacances avaient comme effacé notre complicité.

Il arrive même qu’en peu de temps, des endroits nous deviennent familiers. J’avais cette impression hier quand je marchais sur la rue Nationale à Tours ; rue que j’avais traversée quelques dizaines de fois mais où je découvrais soudain un musée : le Musée du Compagnonnage. Combien de fois, j’y suis passée en ignorant cette vitrine en rouge et blanc ? Il m’a fallu un après-midi où tout était fermé pour l’observer et repasser le prochain jour pour une visite. Découverte intéressante des métiers du Compagnonnage : ceux du cuir, des métaux, de la pierre, du bois, de l’aliméntation… Chacun de ces métiers est évoqué par des chefs-d’œuvre, des outils, des pièces d’archives, des estampes, des tableaux peints…  Le décor donne ici à réfléchir en quoi « la main égale et rivale.. la pensée », comme disait Valéry.



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