Ce
médecin généraliste qui me fait la morale me rappelle toutes les figures
de père qui m’ont déplu ces dernières années. Hélas, encore une situation où je me vois
subir le pouvoir de l’homme.
Le zèle
des certains pour le travail administratif me laisse bouche-bée. Je ne fais
plus l’effort de déchiffrer où ils entendent aller avec leurs questions
pointilleuses, avec les il faut faire
ceci et cela, il ne faut surtout pas faire ceci et cela, il faudrait modifier ce document, ajouter tel
détail, remplir tel formulaire… et j’en passe. Par contre, j’en suis venue
à faire un autre type d’effort : penser les forces et les limites du yoga.
Jusqu’où le yoga peut-il aller pour « soulager » une sorte de
déferlement de tâches administratives qui se sont immiscées dans mon corps et ma tête ?
Dans Le Monde ce matin, je lis : Patrice Chéreau est mort d’un cancer hier le 7 octobre. Un des plus intéressants
metteurs en scène d’aujourd’hui en France s’éteint. Soudain, cette nouvelle me ramène à la
mort de J. : sa passion pour la vie, la douleur de la maladie, la disparition subite ; le noir, le vide, le
silence. Pure sidération.
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