Récemment, une collègue que j’ai connue à mon arrivée au Canada, m’a dit
en me revoyant après plusieurs années : « Tu es la
même ! ». Comment ai-je réussi à rester moi-même, à ne pas avoir la
capacité de briser ce moule dans lequel je m’enroule depuis… ? J’aurais dû
trouver une réponse à celle-là.
Un jour peut-être, j’arrêterai de croire que je
suis la même. Et les autres le verront aussi. Oui, il est bon
parfois de ne pas croire à tout, de prétendre qu’on ne connaît pas la fin de
l’histoire, de se dire qu’on ne comprend pas comment s’écrira la vie de
quelqu’un ou notre propre vie, et de rêver qu’on tombe sur un visage qui existe,
sans dire rien.
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