Jour du nouvel an juif. Il coïncide cette fois avec la rentrée. Impression que quelque chose se
renouvelle.
Au fond, n’est-ce pas le vœu de nouvel an ?
Dans le dernier essai de psychanalyse de
Colette Soler, je lis cette question simple et complexe à la fois: Que puis-je savoir ? La réponse sous l'angle de Lacan me convient ce matin : « Rien de certain,
les effets des affects a-structuraux, réels, me dépassent et l’inconscient
déchiffré n’est jamais qu’hypothétique ». Alors c'est donc vrai que notre vie (ou du moins une partie) est dans ce qu'on lit, qu'elle est déposée là.
Pourquoi sommes-nous parfois
attachés aux êtres, aux genres de vie qui nous sont destructeurs ? Dans Beckett, Didier Anzieu écrit :
« C’est à leur première expérience de la vie que les humains restent
attachés. Que ces expériences aient été bonnes ou mauvaises demeure au second
plan par rapport à l’événement essentiel, la rencontre originaire,
extraordinaire, avec la vie. Vivre heureux est préférable à vivre souffrant.
Mais vivre souffrant est dans l’ensemble plus apprécié que ne pas vivre du
tout ». Entre les deux, la question de la vie et de la mort.
winnipeg 4 septembre 2013
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