« Images de pensée », ces mots de Walter Benjamin me viennent à
l’esprit quand je réalise que j’ai du mal à visualiser, à mettre en images,
l’état de lenteur, de mélancolie suspendue, que je ressens en ce début de
février. Si malgré tout, je m’efforce à détacher une image, une seule, dans
la myriade d’images-pensées qui m’habitent chaque jour, ce serait, je crois, l’image d’une
vaste étendue de neige, plate et éperdument glacée, la vue cliché des Prairies
canadiennes. Tapis lisse de blancheur laquée.
hiver à Winnipeg
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