19/03/2012

l'ambivalence

Je lis dans un article de Alice Miller qu’au sortir d’une petite enfance vécue sous l’autorité d’une femme, l’homme regarde le corps féminin avec ambivalence, en le désirant et en le redoutant, en le détestant et en le jalousant. L’ambivalence fait l’humanité, fait l’art. Pas d'ambivalence, pas d'art non plus. Des yeux masculins regardent un corps féminin ; l’homme regarde, la femme est regardée. L’homme semble saisir le mystère de ce monde, la femme est  ce mystère. L’homme peint, sculpte, dessine ou photographie ce corps fécond ; la femme est  ce corps... Pas évident de faire bouger ces frontières-là. 

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