Je lis dans un
article de Alice Miller qu’au sortir d’une petite enfance vécue sous l’autorité
d’une femme, l’homme regarde le corps féminin avec ambivalence, en le désirant
et en le redoutant, en le détestant et en le jalousant. L’ambivalence fait
l’humanité, fait l’art. Pas d'ambivalence, pas d'art non plus. Des yeux masculins regardent un corps féminin ;
l’homme regarde, la femme est regardée. L’homme semble saisir le mystère de ce
monde, la femme est ce mystère. L’homme peint, sculpte,
dessine ou photographie ce corps fécond ; la femme est ce corps... Pas
évident de faire bouger ces frontières-là.
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