Que faire – aujourd’hui – pour changer le
monde ? C’est le sujet d’une conférence à laquelle j’ai assisté récemment.
Il y a des réponses individuelles et collectives à cette question, car chacun
doit se demander à un moment ou à un autre ce qu’il peut faire depuis sa position, ce qu’il a de
particulier. Dans mon cas, que puis-je faire d’autre que de montrer dans un
cours un récit poétique, symbolique, culturel…, l’effraction du vécu dans la
fiction, la vie dans la littérature, l’envie de la lecture, la possibilité d’écouter
et peut-être de penser ce qui nous entoure ? Que faire de plus que de
balancer sur la page blanche ce que j’ai de pointu, de spontané, de réfléchi parfois, des
idées héritées de tous ces penseurs qui m’ont marquée et restent
présents ?
Or, ce n’est pas évident d’imaginer
changer le monde, car il y a des jours et des rencontres, colloques, où toute
onde de curiosité, de passion, de goût pour la découverte semble avoir disparu.
Que faire alors ? Continuer, laisser passer, perdre de vue, revenir,
croire qu’il est possible de réanimer notre rapport humain à un idéal, qui n’est pas réductible
à une normalité, à une norme, mais qui permet de sortir de la léthargie, de l’enlisement ?
Après tout, il est connu : l'horizon d'un idéal (qui n'est pas l'Idéal) ouvre vers une autre dimension, un dehors, hors système, hors circuit...
Après tout, il est connu : l'horizon d'un idéal (qui n'est pas l'Idéal) ouvre vers une autre dimension, un dehors, hors système, hors circuit...
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