07/03/2014

glamour et ballet


Je n’aurais pas appris le mot anglais fevel s’il ne m’avait pas parlé de cette soirée Fevel Glamour, que la revue Border Crossings et la communauté des artistes à Winnipeg organisent bientôt. Fevel Glamour, donc -- glamour hivernal, fantaisies polaires, du blanc et de l’argent, des robes en soie couvertes de fourrures, où on dirait que l’imaginaire de la nature sauvage et la beauté esthétique se répondent en écho, ou du moins, donnent cette impression de mystère et de créativité. Winnipeg m’apparaît soudain comme une ville surprenante, qui de temps à autre, saisit mon attention pour me faire découvrir un côté rare, presque invisible, que je ne croise pas dans les rues de downtown. Il s’agit de ce fantasme du luxe et du glamour - la singularité qui se partage lors d’une soirée parmi des artistes.




Les Grands Ballets de Montréal ont récemment présenté le spectacle Rodin/Claudel à Winnipeg. Si la chorégraphie moderne et la grâce des danseurs ont brillamment réussi à restituer la passion dévorante des deux sculpteurs, le ballet ne s’aventure pas à explorer le dénouement tragique de cette histoire d’amour. À la fin du spectacle, on affiche néanmoins ces mots qui nous rappellent qu’après l’amour et la création à deux d'Auguste Rodin et de Camille Claudel, il y a eu pour Camille, l’isolement terrible et la destruction: Camille Claudel never sculpted again. For the next three decades, she lived in different institutions. Even if she was declared mentally stable, her family did not sign for her release. De quoi penser que eros et thanatos sont irrévocablement inséparables. 


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