14/04/2013

13.04.13


13.04.13. Deux fois treize : le jour et l’année. Je vois la symétrie, une sorte de perfection. Je ne suis pas superstitieuse mais quand je pense à cet alignement, j’ai l’impression qu’il est possible seulement sur papier, à l’écrit, en haut d'une page où on inscrit la date. Dans la « vraie vie », pas de symétrie ; mais le chaos, l’imprévu, l’inespéré qui me confirment bel et bien que je suis vivante. 

Je lis ce titre : Le Roman et le sens de la vie, par Dominique Rabaté. Vaste affirmation générale. Je reviens à une question que j’avais en tête il y a quelques semaines. La vie a-t-elle un sens ? Je me le demande souvent. De quel côté faut-il aller quand on vient de l’est ? Quand on cherche son chemin. 

En attendant de savoir, je marche sur le pont Provencher vers Saint-Boniface. Je marche dans un manteau bleu marine. Je croise une femme qui vient peut-être d’un autre Est. Et j’espère que quelque chose changera. Moi, si possible. Oui, c’est comme marcher longtemps sur un pont avec une seule espérance : traverser de l’autre côté. Je veux traverser de l’autre côté. Mais c’est si long et difficile. Parce que si j’avance, ce n’est pas en ligne droite.

le pont Provencher, Winnipeg



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