16/04/2013

de bonne heure


Ce matin, alors que je voulais continuer mon rêve pendant encore quelque temps, je me suis réveillée de bonne heure (de bonheur ?) sans savoir à cause de qui ni pour quoi. Par habitude, j’ai saisi mon cahier mauve, mon crayon… Remplacer la foi absente par une sorte de fidélité mécanique aux rites : on connaît le proverbe latin Nulla dies sine linea. La radio que j’écoutais d’une oreille, parlait de l’explosion meurtrière au marathon de Boston… « Les policiers américains ont procédé à au moins une perquisition dans la foulée des deux explosions survenues à quelques secondes d’intervalle près de la ligne d’arrivée… ».

J’ai écrit d’un trait les lignes qui précèdent. Une ultime phrase me vient à l’esprit : « Non, leur explosion ne me renversera pas. Au lieu d’écrire pour eux et avec eux, je continuerai seule et contre ».  


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