19/12/2012

voeux


J’ai été assez émue lorsque ce matin, j’ai trouvé dans la boîte à lettres une carte postale de Strasbourg. Avec l’écriture fine de mon amie, j’ai retrouvé la blancheur des hautes neiges, les marchés de Noël et des souvenirs d’un autre âge. La semaine dernière, j’avais moi-même envoyé des cartes postales pour les fêtes aux miens. Je me souviens avoir hésité devant les images de neige et de traîneaux à chiens qui étaient censées représenter le Canada, et qui ne m’ont pas accrochée particulièrement. J’ai fini par les prendre, plutôt parce que je n’avais plus envie d’aller en chercher dans un autre magasin. Je ne sais si mes cartes arriveront avant Noël, au fond, ce qui m’importe c’est d’avoir passé un moment à penser à ces hommes et à ces femmes qui me sont proches.. Après tout, je réalise qu’écrire à la main – le geste d’écriture manuelle – semble avoir comme un effet magique : un peu de présence s’inscrit véritablement sur le papier de la carte postale. Et cela se fait presque de manière festive, ce qui paraît impossible quand on écrit des vœux par e-mail.

Je dirais même qu’il y a un grain de présence autre dans ce tableau ci-dessous que je viens de recevoir : un pastel de Toronto en automne tardif… ou en hiver lent.

 toronto in winter

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